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Côte-d'Or Manifestation sauvage à Dijon après le 49.3 d'Élisabeth Borne sur la réforme des retraites : la Ville et l'État vont porter plainte

Ce jeudi, un rassemblement s'est transformé en manifestation sauvage dans les rues de Dijon. Des dégradations ont été commises, notamment au palais des Ducs ou dans les rues du centre-ville. La Ville de Dijon et l'État, par l'intermédiaire du préfet Franck Robine, vont porter plainte pour deux faits différents.

Axel MATISSE - 16 mars 2023 à 22:15 | mis à jour le 17 mars 2023 à 16:55 - Temps de lecture :

De nombreuses dégradations au centre-ville. Jeudi soir, Dijon a vécu une fin d'après-midi et une soirée agitée.

Après le 49.3 d'Élisabeth Borne sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, les syndicats et les opposants au projet ont manifesté dans les rues de Dijon. D'abord par un rassemblement place de la République. Puis par une manifestation sauvage, qui a vite dégénéré en affrontements entre policiers et manifestants, avec notamment l'incendie des grilles du palais des Ducs.

Dans un tweet, la première adjointe de la Ville de Dijon Nathalie Koenders a réagi. Elle annonce notamment que la Ville portera plainte, en appelant, « à titre personnel », à poursuivre la mobilisation « derrière l’intersyndicale, dans le calme et le respect du droit et des personnes ».

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L'incendie d'une effigie d'Emmanuel Macron ne passe pas

Autre annonce de plainte : celle du préfet Franck Robine, au nom de l'État. Cette plainte ne devrait pas viser les dégradations commises lors de la manifestation, mais plutôt s'axer sur l'un des premiers événements du rassemblement : l'incendie d'une effigie d'Emmanuel Macron au beau milieu de la place de la République.

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Des syndicalistes avaient en effet déposés des effigies d'Emmanuel Macron, Élisabeth Borne, Olivier Véran et Olivier Dussopt sur la place, avant d'y mettre le feu.

Photo LBP/César VARGAS

La réaction de François Rebsamen : « Je lance un appel au calme »

« Dans la foulée du rassemblement spontané organisé place de la République après l'usage du 49.3 à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites, des incendies de poubelles, des tags, des bris de vitres et d'abris de bus ont été commis par une poignée de manifestants.

 Je condamne ces actes avec fermeté. Ils n'ont rien à voir avec l'esprit de responsabilité dont ont fait preuve les organisations syndicales, que je tiens à saluer, lors des journées de mobilisation intersyndicales déclarées.

Dans un contexte politique inédit et difficile, je lance un appel au calme.

Je tiens à remercier la police nationale et la police municipale, mais aussi les services municipaux qui ont assuré le nettoyage de la ville. Si le droit à manifester et la contestation pacifique sont légitimes en démocratie, la dégradation et les incendies ne sont pas acceptables. »