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Les cycles Lapierre décrochent le label "savoir-faire 100% Côte-d'Or"

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À Dijon, les Cycles Lapierre peuvent se vanter d'un nouveau label. Ils viennent de décrocher la distinction "Savoir faire 100% Côte-d'Or" décernée par le Conseil départemental. Les vélos ne sont pourtant pas fabriqués en France, mais le savoir-faire reste local.

Assemblage d'un vélo au sein des ateliers dijonnais Assemblage d'un vélo au sein des ateliers dijonnais
Assemblage d'un vélo au sein des ateliers dijonnais © Radio France - Antoine Gavory

Il n'y a pas que les vins ou les fromages qui peuvent se revendiquer 100 % Côte-d'Or. A Dijon, les cycles Lapierre peuvent eux aussi afficher ce label décerné par le département. L'entreprise existe depuis 1946 à Dijon. Elle fait travailler prés de 130 personnes. On voit les chaines de montage à la sortie de la ville, en direction de Beaune.

Le groupe familial a été racheté en 1997 par des Hollandais, et depuis l'an dernier, l'entreprise est passé sous pavillon américain, et pourtant, les Cycles Lapierre viennent d'obtenir le label "Savoir-faire 100 % Côte d'Or". Dorian Tabeau, le directeur de la marque, nous explique pourquoi cette marque mondialement connue a tenu à décrocher cette distinction.

France Bleu Bourgogne : que représente ce label pour vous ?

Dorian Tabeau : Ce label nous permet de montrer qu'il y a un ancrage historique de la marque sur le territoire. Parce que malgré le fait qu'on ait été rachetés par des groupes et malgré le fait qu'on ait 75 ans dans un univers très concurrentiel et très dynamique, on est encore à Dijon et c'est pas seulement le siège social de la marque, avec des bureaux type marketing, communication, commerce. Ici, on a aussi une autre usine et ici adossée au siège social. Et donc ça permet de montrer et de prouver qu'il y a un savoir-faire industriel, une expérience du vélo en Côte d'Or.

Combien de vélos fabriquez vous et combien sont assemblés aujourd'hui à Dijon ?

Lapierre conçoit un peu plus de 130 .000.vélos et l'usine de Dijon réalise entre 20 et 25 % de la production globale.

Est-ce que ce label va changer quelque chose dans la manière de vendre votre marque ?

Je dirais qu'on met plus en avant et on assume notre côté français. Ce sera moins le cas pour le côté Bourgogne, pour être honnête on ne veut pas vendre  une France qui soit cliché, parce que dans la Bourgogne, instinctivement il y a le vin qui va certainement ressortir, et honnêtement ce n'est pas ça qu'on veut vendre.

Un VTT de la gamme ProRace
Un VTT de la gamme ProRace © Radio France - Olivier Estran

Notre ancrage territorial est là, et on en est très fiers. Et encore une fois, on est très fiers d'être encore à Dijon.  Ce label. c'est une récompense en interne, pour les gens qui sont en production. Certains depuis 40 ans, et c'est aussi une récompense pour eux. Et en outre, le plus gros magasin, Lapierre dans le monde et à Dijon. Et donc, du coup, ce label est aussi  une vitrine pour ce magasin. Et puis ça permet de dire "Voilà, on fait des choses en France et notamment à Dijon !"

Est-ce que cette distinction peut vous amener plus de ventes ?

Je ne sais pas si on aura une augmentation des ventes. On sait que le vélo va progresser.  En l'espace de trois ans, le marché a progressé de plus de 40 %. Je pense que ça permet d'augmenter l'intérêt sur la marque au niveau local, pour un certain nombre de consommateurs qui ne savaient peut être pas encore qu'on était ici.  Ils adopteront peut-être plus facilement Lapierre parce que justement, une partie de leurs vélos seront  assemblés ici.

Vérification d'une transmission sur la chaine de montage dijonnaise
Vérification d'une transmission sur la chaine de montage dijonnaise © Radio France - Antoine Gavory

Interview et propos recueillis par Antoine Gavory.

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